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«Il n’y a plus de grands penseurs en France»

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«Il n’y a plus de grands penseurs en France»

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L’écrivain & journaliste « Lazhar Baâziz » : L’arbre qui ne sera pas caché par la « nature morte de la société » !

Aborder ou évoquer l’homme de lettres, le journaliste Lazhar Baâziz me provoque beaucoup de trac et d’hésitations, par peur de ce que je vais écrire sur ce grand homme qui est émergé des valeurs humaines dans un temps qui témoigne l’époque de la pénurie manifeste de vraies valeurs, cette époque envahie par les « faux et les vraisemblables » dans tous les domaines de la vie.



Je sens une grande responsabilité pour ce que je vais citer ou évoquer en son sujet, par peur de ne pas être à la hauteur de sa vraie valeur qui m’intimide davantage, car cette relation entre « élève et prof » n’a pas était influencée par le temps !
Beaucoup qui sont passés par lui, et ont témoigné son efficacité en tant qu’enseignant modèle en langue française, des générations entières ont bien profité de sa richesse inouïe et de la qualité de son enseignement inculqué à des centaines d’élèves, qui sont devenus hommes et femmes, dont la majorité ont réussi a avoir une vie signifiante et évocatrice.
— Artiste, éducateur, cadre dans le secteur de l’éducation, poète avec son vers exceptionnel et pertinent, rédacteur journalistique qui a suffisamment une longue expérience dans la presse écrite algérienne depuis la fin des années 70.
Le professeur Lazhar Baâziz est né en 1951 à Ain El-Beida (l’Est Algérien), d’une famille modeste et humble, et c’est tout à fait normal, car c’est très rare que les villas et les palais enfantent des personnes qui dédient leur vies et leur temps pour participer et contribuer à l’édification des belles choses pour leurs sociétés et leurs nations !
Les foyers et demeures modestes ont donné souvent à la nation de tout pays des gens exceptionnels universellement parlant.
À côté de ses études et le processus de son apprentissage et scolarité, il était trop vite séduit par l'art plastique en tant que jeune en évolution permanente. En recherchant dans les horizons de l’art en général et de la peinture, il a fini par choisir « la nature morte » son école préférée. En parallèle avec ses applications et implications dans la peinture et la poésie a pu entre temps réussir une autre vocation et paris souhaités depuis que l’éclosion en son âme sensible de multiples passions et talents plus nobles et significatifs en réussissant sa formation d’enseignant comme prof de langue française.
Son amour fiévreux et passionnant de la littérature universelle et surtout française depuis qu’il était élève au collège l’a poussé à sacrifier l'autre passion et intérêt pour la peinture, en mettant fin précocement à ces exercices pour la peinture. Il voulait concentrer davantage son énergie et ses talents dans l’écriture littéraire en langue française.
Avec le temps et l’âge, et sans qu’il le demande, ou qu’il le sache, il s'est trouvé mêlé malgré lui dans le champ médiatique comme rédacteur dans plusieurs grands titres de la presse francophone algérienne depuis la fin des années 70 du millénaire passé. La presse algérienne n’était la seule tribune qui a accueilli a bras ouverts la plume talentueuse de Lazhar Baâziz, certains titres de journaux et revues françaises ont marqué sont prestigieux passage, je cite Le Courrier des marches", « L’actualité de l’émigration » « Visages ».
Sa recherche et son amour indéfectible pour le vers et la littérature en général l’ont conduit en 1989 au sommet de la consécration pour sa singularité littéraire en obtenant le premier prix de poésie dans un concours organisé au niveau national par le comité des fêtes à Alger. Sans parler d’autres prix gagnés dont je ne me dispose pas des dates et organes précis, il livre pour la première fois à ses lecteurs l’essence de sa pensée pure et dimensionnelle en publiant son premier recueil de poèmes « Face aux gens » édité en 1988 en France, puis un autre « De vive voix » du même éditeur français : La Nouvelle Proue. Il n'arrête jamais son voyage dans les au-delàs des vers ou son propre monde féerique sans qu’il néglige son autre monde de l’éducation nationale.
Son dévouement pour le monde des lettres et la littérature contre les courants de « débilisation » de la société, il enrichit en 1989 les rayons littéraires par son ouvrage de poésie, mais écrit avec beaucoup de traumatisme et inquiétude engendrée par les mutations de la société algérienne en fin des années 80, il voulait dénoncer ses « Plaies vives » aux lecteurs avérés et avertis, ensuite, il récidive par un autre ouvrage reflétant toujours les préoccupations de l’homme, du poète, et de l’éducateur, qui voit tant d’années sacrifiées pour donner et transmettre le bon enseignement à des générations entières se heurtent en fin de courses à un mur sans issus, une situation n’était pas tellement espérée ni attendue, ressemble à un cauchemar ou un délire, c’est pour cette raison que le dernier ouvrage de Lazhar Baâziz Délires et bris d’être » est venu à ce monde mutant et d’après lui, c’est un monde défiguré et mutilé par la désorientation complète de la société !

L.Baâziz, un homme n’est pas comme tous les hommes, un écrivain différent des autres, créateur littéraire exceptionnel, il continue a se consumer de l’intérieur en silence, surtout après sa retraite en tant que cadre de l’éducation nationale, c’était une raison de plus, pour s’en charger pleinement des questions de la société et de la culture en tant que journaliste expérimenté. Comme toujours, il travaille en silence, et il ne « bave » pas en courant derrière l’éphémère des lumières aveuglantes comme beaucoup, quoique qu’il continue son altruisme intellectuel et journalistique à apporter de la lumière aux autres « inconnus », talents et artistes et autres en Algérie et surtout dans l’Est Algérien en tant que journaliste connu depuis des années du quotidien El-Watan, grand et important journal national connu mondialement.
J’espère que le ministère de la Culture se réactive un peu vers des personnalités culturelles et littéraires signifiantes telles le poète-écrivain et journaliste Lazhar Baâziz, et rendre hommage à leurs créativités et implications toutes leurs vies pour enrichir notre héritage culturel national qui fait partie de l’héritage cultuel de toute l’humanité !
Beaucoup de projets et de manuscrits qui résument le combat intellectuel et sociocultuel de notre grand homme restent dans ses propres terroirs en attendant un éditeur digne de ce nom, pas d’éditeurs mercenaires ou ce que j’appelle par « les pirates de l’édition » !

- Présenté par: L.Khelfaoui (El-Fayçal) | Paris

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